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FIXATION DE
L’HAMEÇON
Pour pouvoir être
fixé sur la ligne, l’hameçon se
termine côté tige, soit par un
œillet soit par une palette. En
général, les
petits numéros sont
dotés d’une palette. Le grand
avantage de celle-ci repose sur le
fait que l’hameçon soit installé
dans le parfait prolongement de la
ligne. Aucune torsion n’entrave ni
la bonne présentation de l’esche, ni
le ferrage.
Les hameçons de grande taille,
souvent utilisés avec de gros
nylons, sont eux, pour cette raison,
dotés d’un œillet car plus
faciles à fixer
avec un nœud
adapté.
Fixation d’un hameçon à œillet
1 - Passez une dizaine de cm de fil
dans l’œillet, puis repliez-le.
2 - Réalisez 5 enroulements et
passez-le tout d’abord dans la
boucle de nylon près de l’œillet et
ensuite dans la boucle en partie
haute.
3 - Tirez jusqu’au parfait blocage
de l’ensemble.
Fixation d’un hameçon à palette
1 - Pliez 5 ou 6 cm de nylon et
positionnez-le sur la tige de
l’hameçon.
2 – Réalisez au minimum 5
enroulements de façon à emprisonner
la boucle ainsi créée puis passez le
nylon dans la boucle.
3 – Tirez simultanément sur les deux
parties et coupez l’excédent.
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LE
FOUILLIS DE VERS DE VASE
Ces petites larves
rouges, sorte de vers de vase en
miniature sont souvent considérées,
à juste raison, comme un
véritable « aimant à poissons »,
au point que dans les concours sa
quantité est actuellement limitée.
Les larves tapissent le fond des
eaux courantes et très riches en
matières organiques en
décomposition, les rejets de
laiterie, d'abattoirs, des stations
d'épuration sont en général très
favorables au développement de ces
larves.
On utilise le fouillis
dans les
amorces de surface et de fond.
Il devient obligatoire lorsqu'on
pêche au ver de vase. Le fouillis
est mélangé aux farines juste avant
de confectionner les boules et de
les lancer. Employé pur, il affole
les poissons au point de les gaver.
Les pêcheurs de concours l'utilisent
parfois ainsi pour faire monter les
poissons entre deux eaux et marquer
des points en fin d'épreuve.
En période d'envol en avril, le
fouillis est rare, on l'emploie
parfois alors congelé, cette forme
est commercialisée également en
aquariophilie.
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L’AMORÇAGE: QUELQUES
REGLES FONDAMENTALES...
Le pêcheur qui gère
parfaitement son amorçage attire le
poisson à un endroit et ensuite joue
sur la concurrence alimentaire. Une
trop grande quantité d’amorce
risque de gaver
le poisson qui
ne possède pas un tube digestif
extensible à l’infini. Le manque de
nourriture aboutit à ce qu’il quitte
les lieux à la recherche d’un
nouveau festin !
Plus les poissons sont nombreux,
plus il faut augmenter la quantité
d’amorce distribuée. Vous piquez une
brème toutes les 2 minutes, cela
veut dire qu’il y a du monde sur le
fond. Si vous ne prenez pas le temps
d’entretenir le coup, elles vont
rapidement le nettoyer et se
disperser. Par contre, si vous
capturez un petit gardon toutes les
10 minutes, il reste suffisamment
d’amorce. Attendez que les plus gros
arrivent et que les touches se
multiplient pour réamorcer !
Autre erreur : refaire un amorçage
massif en l’absence de touches ! Il
est parfaitement normal d’attendre
la première attaque de 15 à 30
minutes, parfois plus, surtout
quand les boules sont très
compactes. La nouvelle distribution
serait vaine, voire même néfaste
puisque tout simplement, les
poissons ne sont pas encore arrivés
sur le coup !
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